New Hampshire. Hiver 2007. 24 corps sont découverts dans le sable enneigé d’un chantier d’autoroute. 24 cadavres. Tués d’une balle en plein coeur, sans aucune trace de lutte.
Sacrifice de secte ? Suicide assisté ? Gigantesque règlement de comptes ?
Plus incroyable encore : personne ne les réclame. Pas un mari inquiet, pas une mère affolée, pas un collègue de bureau ne prend contact avec la police.
Le même soir, Frank Franklin, 29 ans, jeune professeur de littérature, arrive pour son nouveau poste dans une université qui jouxte le chantier des 24. Très vite, quelque chose l’inquiète sur le campus. Bientôt, il va comprendre qu’il a été entraîné dans un terrifiant jeu de dupes…
Personne n’y échappera fait partie des romans sombres. 24 cadavres sont retrouvés aux abords d’une université très sélective et personne n’a idée de qui peut être derrière cette horreur. Un suicide collectif ? Un malade mental qui aurait tout orchestré ? Un règlement de compte ? Bref, la police sèche sur l’affaire, et nous aussi.
Vient ensuite un jeune professeur, Franklin, fraîchement arrivé dans cette université, qui se retrouve mêlé à l’affaire et tente de la résoudre avec l’inspecteur en charge de l’enquête.
Une fois pris dans l’histoire, on n’a plus vraiment envie de s’arrêter. Certaines choses inventées par Romain Sardou sont à glacer le sang, mais après tout, nous avons tous nos idées bizarres (et malsaines…). Le personnage de l’écrivain Ben O. Boz est particulièrement mémorable. L’intrigue de Sardou est bien ficelée et décrit avec brio l’imagination tordue de certains qui mettent à l’œuvre leurs idées, mais aussi les bizutages dans les grandes écoles qui tournent parfois mal et qui ressemblent plus à des mises à l’épreuve qu’à de l’intégration.
En bref, un très bon roman policier à l’intrigue machiavélique. Quelques petites frayeurs à la lecture mais le sentiment d’avoir lu un roman à rebondissements.