Les Huit morts de Julian Creek, Elizabeth Crook

Le comté de Bandera, Texas, au lendemain de la guerre de Sécession. Les Shreve, une famille de fermiers, mènent une vie rude mais ordinaire jusqu’au jour où une panthère attaque la jeune Samantha. Sauvée par le sacrifice de sa mère, mais marquée à jamais, la petite métisse farouche jure de vouer sa vie à la traque de l’animal, qui terrorise la région.
Cette Odyssée, c’est Benjamin, son demi- frère, entraîné malgré lui, qui en fait un récit truculent. Voici donc l’histoire de deux orphelins errant dans un pays de canyons, peuplé de dangereux soldats, Comanches et coyotes. Voici aussi l’histoire des huit pendus de Julian Creek, d’un élégant desperado mexicain, d’un pasteur au grand coeur et de son vieux chien chasseur de fauves.
Une histoire de vengeance et d’aventure, entre True Grit et Tom Sawyer, un conte drôle, épique et poignant, aux personnages inoubliables, qui ravive l’Amérique de l’Ouest et sa légende.

 

Avant toute chose, je remercie Babelio et les éditions 10/18 pour l’envoi de ce roman lors d’une masse critique privilégiée.
Le résumé des Huit morts de Julian Creek donne vraiment envie d’ouvrir ce livre à la couverture jaune surprenante. On nous parle de Texas, de lendemain de Guerre de Sécession, de Comanches et de Coyotes. On a l’impression que c’est toute l’Amérique de l’Ouest que l’on va découvrir, avec une plongée peut-être entre clichés et réalité : une ambiance qu’on aime, nous autres Occidentaux.
L’histoire commence bien. On nous parle effectivement des huit morts de Julian Creek qui est en fait un ruisseau, puis de deux enfants et de leur mère, et enfin d’une panthère noire qui attaque les riverains. Une traque de la panthère commence alors par les deux enfants qui tentent de la retrouver et de la tuer pour se venger d’un épisode traumatisant qu’elle leur a fait subir.
Au début de l’histoire, j’étais séduite par ce ton inhabituel. C’est en effet sous la plume d’un enfant que l’histoire nous est racontée. Benjamin écrit des comptes rendus au juge dans le contexte de l’affaire des Huit morts de Julian Creek. C’est dans ces comptes rendus qu’il nous explique la traque de la panthère. Mais plusieurs fois j’ai eu l’impression qu’on s’éloignait des morts…
Et puis, au bout d’une centaine de pages, je me suis lassée. J’attendais que l’histoire décolle, mais le rebondissement qui à mon avis était censé être central m’a davantage ennuyée que tenue en haleine. On découvre, au fil des pages, cette atmosphère d’Amérique de l’Ouest mais ça n’a pas été suffisant pour retenir mon attention. J’avais la désagréable impression que chaque page se ressemblait, que le ton était monocorde et qu’au final je n’apprenais rien de particulier.
Tout se déroulait trop lentement et je ne voyais pas où l’auteur voulait me mener. Il faut savoir en effet que ces morts de Julian Creek n’ont pas une place centrale dans le roman puisque c’est davantage la traque de la panthère qui occupe les protagonistes. Mais le ton léger de l’historie, car narrée par un enfant, m’a paru manquer de profondeur.
Cette panthère qui illustre toute la première de couverture est certes intriguante, mais c’est vraiment l’écriture trop lente et le manque d’action qui m’ont poussée, avec déception, à refermer le livre aux alentours de la page 130…

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