la jeune fille à la perle tracy chevalier

La Jeune Fille à la Perle, Tracy Chevalier

La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l’âge d’or de la peinture hollandaise. Griet s’occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s’efforçant d’amadouer l’épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.

Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l’introduit dans son univers. À mesure que s’affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville…
Un roman envoûtant sur la corruption de l’innocence, l’histoire d’un cœur simple sacrifié au bûcher du génie. 

 

Une fois le livre refermé, on ressent une impression de légèreté et de calme. Tracy Chevalier signe ici un roman qui décrit la vie d’une servante du XVIIème siècle aux Pays-Bas. Griet a à peine seize ans quand elle entre au service de la famille du peintre Johannes Vermeer, un homme discret qui peint lentement mais que tout le monde respecte. On sait peu de choses du peintre et encore moins de ses tableaux. Néanmoins, de tous temps, La Jeune Fille à la Perle a intrigué tant par son sujet (ni une servante ni une noble) que par sa forme. En effet, alors que Vermeer peint des scènes de vie, ici, la jeune fille est seule et regarde son spectateur avec une intensité que Vermeer n’a pas l’habitude de représenter. Avec une écriture d’une étonnante fluidité, Tracy Chevalier a donc imaginé une histoire à ce tableau. Une histoire qui mêle les problématiques de cette époque : la mixité de croyances entre les protestants et les catholiques, les familles nombreuses, les accidents du travail, la peste, les mariages arrangés, etc.

On s’attache facilement au personnage de Griet. On imagine ses longues journées, sa nécessité d’être discrète dans une maison qui n’est pas la sienne et son intelligence vive pour déceler les secrets de peinture de son maître. C’est presque à regret que l’on quitte la jeune femme à la fin du livre car on aurait aimé découvrir ce qu’elle devient ensuite : comment se poursuit cette vie simple, si semblable à toutes les autres mais dont on ne se lasse pas ? C’est aussi l’atmosphère sereine qu’a réussi à instaurer Tracy Chevalier qu’on regrette…

 

Film réalisé à partir du livre : (cliquez sur l’affiche)

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