Le Premier miracle, Gilles Legardinier

Karen Holt est agent d’un service de renseignement très particulier.
Benjamin Horwood est un universitaire qui ne sait plus trop où il en est.
Elle enquête sur une spectaculaire série de vols d’objets historiques à travers le monde. Lui passe ses vacances en France sur les traces d’un amour perdu.
Lorsque le vénérable historien qui aidait Karen à traquer les voleurs hors norme meurt dans d’étranges circonstances, elle n’a pas d’autre choix que de recruter Ben, quitte à l’obliger.
Ce qu’ils vont vivre va les bouleverser.
Ce qu’ils vont découvrir va les fasciner.
Ce qu’ils vont affronter peut facilement les détruire…

 Mot de l’éditeur :

Avec ce nouveau roman, Gilles Legardinier allie pour la première fois tous les talents qui ont fait de lui un exceptionnel auteur de best-sellers. Aventure, intrigue fascinante et humour nous entraînent aux confins des mystères de la science et de l’Histoire.

En lisant cette quatrième de couverture et le mot positif de l’éditeur, j’ai bien évidemment acheté ce roman. J’avais découvert Gilles Legardinier avec Demain j’arrête ! et j’avais adoré le style humoristique de l’auteur. Je me suis donc lancé dans cette aventure du Premier Miracle en espérant retrouver la fraicheur de ce que j’avais connu. Malheureusement, la promesse de ce livre si éclectique avec de l’humour, de l’aventure, un mystère ésotérique, une enquête et j’en passe, ne m’a pas convaincue. La première scène du roman est pourtant prometteuse. On assiste à un crime qu’on ne comprend pas. Dans le chapitre deux, on fait la connaissance des deux protagonistes. J’avais l’impression de me trouver dans un Dan Brown (Da Vinci Code, Inferno) mais ça n’a pas duré longtemps. Les cent premières pages sont longues, il ne se passe pas grand-chose. Plusieurs crimes sont recensés mais rien ne bouge. Dans les cent suivantes, la machine se met en marche, mais lentement et superficiellement. On fait par ailleurs la connaissance de plusieurs personnages, dont Fanny, ancienne collègue et amour de Ben. Par cette nouvelle présentation, l’auteur développe le registre de la nostalgie, des regrets et des sentiments amoureux. Mais voilà, le problème est bien qu’il y a trop de registres et qu’il n’arrive pas à leur donner toute la substance qu’il faudrait. Tout est effleuré, rien n’est abouti. L’humour est mal utilisé, les dialogues sonnent faux, on reste vite sur notre faim de ce mystère ésotérique car les cartes ne sont pas montrées assez vite, les dialogues amoureux/nostalgiques ralentissent l’histoire, l’aventure est trop peu présente, etc. Bref, à mélanger ces différents thèmes, l’auteur se perd dans un récit lent qui ne convainc pas. J’admets avoir déclaré forfait quand j’ai atteint la 250ème page et que je me suis dit : « Ça ne me divertit pas, je m’ennuie ».

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