Les Fourmis, Bernard Werber

Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d’individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires… Ses armes aussi. Terriblement destructrices. Lorsqu’il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu’il va à leur rencontre. A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces « infra terrestres », au fil d’un thriller unique en son genre, où le suspense et l’horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses. Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des… fourmis.

 

 

On se plonge rarement dans une fourmilière quand on lit un livre !

Face à tous les inconditionnels de Bernard Werber qui ne jurent que par Les Fourmis, il était décidément temps que je fasse l’expérience du « best seller » de l’auteur. J’ai trouvé l’idée très originale, sans toutefois parvenir à accrocher à l’histoire.

Ces insectes sont très intelligents. Tout a un sens, jusqu’aux raisons de l’existence de chaque fourmi car la Reine pond quand il manque de la main d’oeuvre. A la lecture du roman, on comprend que c’est une espèce qui déploie une organisation extraordinaire.

Les recherches qu’a dû faire Bernard Werber pour analyser chaque situation ont certainement été titanesques. Que doit faire une fourmi face à telle ou telle situation ? Quelles phéromones produire ? Quel message envoyer ? Etc. On sent bien que chaque action est réfléchie et que l’auteur a abattu un travail presque journalistique pour être toujours dans le vrai. Sa fascination pour l’espèce est évidente.

Je comprends donc mal pourquoi il ne s’est pas concentré sur le monde des fourmis. Il a décidé d’alterner deux intrigues : l’une avec des humains, l’autre avec les fourmis. Sans doute était-ce un moyen de rythmer son récit et de rassurer un lecteur perdu dans cet univers qu’est celui d’une fourmilière sans quelque humain auquel se raccrocher. Pourtant ces deux récits finissent par traîner en longueur et en deviennent presque inintéressants quant à la substance de l’histoire. Les fourmis sont menacées pendant que Jonathan Wells explore dangereusement la cave de son oncle. Arrivée à la moitié du roman, lassée d’une intrigue qui n’avait jamais décollé selon moi, j’ai arrêté la lecture, bien déçue de n’y avoir trouvé ce que tant d’autres avaient apprécié.

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