Les aventures d’Aldo Morosini, Juliette Benzoni

Automne 1922… Quelques mois plus tôt, le prince Morosini – expert en joyaux anciens – a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le « Boiteux de Varsovie ».

Celui-ci lui a confié une mission périlleuse : retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem… La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d’Israël de retrouver leur terre.

Commence alors une course folle semée d’embûches pour Aldo Morosino et ses acolytes.

Des ruelles sordides de l’East End aux somptueux manoirs de l’aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.

 

 

Le Boiteux de Varsovie est initialement une série de quatre romans. Juliette Benzoni, certainement très attachée à ses personnages, en a tiré une douzaine de romans. La série ne pourra malheureusement jamais trouver son point final puisqu’elle est décédée en pleine écriture en février 2016.

Le Boiteux de Varsovie a une intrigue sympathique. Le héros, Aldo Morosini, antiquaire et prince vénitien des années Vingt, revient après la Première Guerre Mondiale dans une Venise où le faste d’avant-guerre n’est plus. Un mystérieux boiteux lui demande de remplir une mission : retrouver certains joyaux perdus qui permettront, une fois réunis, de retourner sur leur Pectoral d’origine. Le Pectoral complété, le peuple juif pourra retrouver sa liberté.

La mission d’Aldo s’échelonne donc sur quatre romans, et chacun concerne un joyau précis :

– L’Etoile Bleue

– La Rose d’York

– L’Opale de Sissi

– Le Rubis de Jeanne La Folle

 

Chaque tome nous fait voyager en Europe entre France, Italie, Angleterre, Autriche et Espagne. L’intrigue n’a rien de « cul-cul » et l’enquête sur des bijoux volés change des enquêtes sur des meurtres. Les personnages sont attachants et en quatre tomes, on voit leur évolution. Juliette Benzoni nous rappelle parfois gentiment ce que nous aurions pu oublier pour mieux continuer notre lecture sans le frein du « je ne m’en souviens plus, c’était dans le tome 1 ». L’écriture est sympathique et suffisamment vive pour que l’on ne s’ennuie pas.

Les tomes se dévorent et font passer d’agréables moments !

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