Origine, Dan Brown

Robert Langdon, le célèbre professeur en symbologie, arrive au musée Guggenheim de Bilbao pour assister à la conférence d’un de ses anciens élèves, Edmond Kirsch, un éminent futurologue spécialiste des nouvelles technologies. La cérémonie s’annonce historique car Kirsch s’apprête à livrer les résultats de ses recherches qui apportent une réponse aux questions fondamentales sur l’origine et le futur de l’humanité. Mais la soirée va brusquement virer au cauchemar. Les révélations de Kirsch risquent d’être perdues à jamais. Contraint de quitter précipitamment Bilbao, Langdon s’envole pour Barcelone en compagnie d’Ambra Vidal, la directrice du musée. Ensemble, ils vont se lancer en quête d’un étrange mot de passe qui permettra de dévoiler au monde la découverte de Kirsch. 

 

Le dernier bébé de Dan Brown ! Après l’Angleterre et la France (Da Vinci Code) puis l’Italie (Inferno), avec Origine Dan Brown nous emmène en Espagne où nous suivons les aventures de Robert Langdon entre Bilbao et Barcelone. Si vous aimez Dan Brown pour les courses de ses personnages (car oui, avec Dan Brown, on court !), ici vous serez d’abord déçus, puis ravis. L’auteur nous fait languir, à l’image de la situation dans laquelle se trouvent les personnages. Enfin, on accélère et la course poursuite s’engage. Le roman tourne autour de deux questions essentielles à l’humanité : d’où venons-nous ? Où allons-nous ?Les réponses qu’apporte l’un des personnages sont censées provoquer le chaos auprès de toutes les civilisations humaines. Malheureusement, à mon goût, l’imagination de Dan Brown a été trop audacieuse et l’auteur nous fait attendre 450 pages pour… une réponse décevante et loin d’être à la hauteur de ce à quoi on peut s’attendre : faites attendre quelqu’un aussi longtemps et vous pouvez être sûr qu’il attendra beaucoup de vos révélations ! Finalement, on s’attendait à « mieux ». Bon, ça reste du Dan Brown, c’est assez bon, mais pas au niveau de ses précédents best sellers.

Plus bas, spoiler…

 

Spoiler

Une des questions que j’ai trouvée pertinente et qui aurait mérité beaucoup plus de réflexion de la part de Langdon, c’est l’implication de Winston dans toute cette affaire. A la fin, on apprend que Winston a informé la presse au fil de la soirée, qu’il a engagé l’assassin de l’amiral et qu’il a commandité les meurtres de deux représentants religieux. Bien que certaines actions aient été commanditées par Edmond Kirsch, d’autres ont été prises de sa propre initiative. Winston est l’image même du programme dont Kirsch parlait quand il disait que la technologie prendrait le dessus. Dan Brown remue ici notre peur habituelle : et si les machines nous surpassaient ? Mais Langdon ne le voit pas comme ça. Il est horrifié, certes, mais il est aussi peiné de dire adieu à Winston. Cette dernière scène ouvre des débats intéressants mais s’ancre finalement dans un thème déjà maintes fois abordés par le cinéma et la littérature, sans aller plus loin.


 

 

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